Page ressource
Archives - İ’ai vu le loup, le r’naird, le hiéve... Beaune-Dijon, XIVe-XVe s.

Informations et collectes des ressources par Gilles BAROT

Écoutez la version chantée par Bois des Moines lors de la Fête de la Vielle de 1996.

Plus d’infos sur l’archive sonore.

 

Sources –

  • Maurice Emmanuel XXX chansons bourguignonnes du pays de Beaune, précédée d’une étude historique, édition classique A. Durand & fils, n° 9111, Paris, A. Durand & Fils éd. ; p. VIII et pp. 53-56.
  • La présente version est éditée par la Maison du Patrimoine oral de Bourgogne dans Les chansons du Bochot, chansons en bourguignon de l’Auxois-Morvan, Anost, éd. Mpob, coll. L’oreille ouverte, 2021 ; p. 12 et partition p. 45.
  • L’un des plus anciens collectages a été publié par Ch. Bigarne dans Patois & locutions du pays de Beaune. Contes et légendes, chants populaires, Beaune, impr. A. Batault, 1891 ; p. 207 et partition n°17.

 

Archives sonores –

  • « Le loup, le renard et le lièvre » (14 janv. 1954), interprété par Paul Moreau, à Corpeau (près de Beaune), collecté dans le cadre d’une mission d’enquête ethnomusicologique menée à Corpeau par le Musée national des arts et traditions populaires (Paris) et le Centre d’ethnologie française ; archive sonore déposée par Marie-Barbara Le Gonidec, le 15 nov. 2020 (n° d’inventaire MUS1954.001.006) : https://didomena.ehess.fr/ 
  • Les Révéillées, ethnographies musicales des territoires français et francophones (1939-1984) > 15. Chansonnier des vignerons bourguignons [1954] > Le loup, le renard et le lièvre. https://didomena.ehess.fr/collections/hm50ts14h?locale=fr

 

Discographie –

  • V. Dumestre, dir. (Le poème harmonique) Aux marches du palais, Romances & complaintes de la France d’autrefois ; éd. Alpha, 2010, CD audio de 63’. Piste 01. « J’ai vu le loup, le renard chanter (Parodie du Dies Irae liturgique) » 4:43.

Commentaires de M. Emmanuel op. cit.

« Charles Bigarne n’avait recueilli à Beaune qu’une strophe de cette chanson dansée (Ronde). M. Morelet, de Velars-sur-Ouche, lui adressa, en 1892, les deux strophes précédentes, et la clausule Miserere. Ces strophes ne diffèrent chacune de la strophe III que par deux mots. La fruste poésie parait avoir pour sens :
« J’ai vu le loup, le renard, le lièvre boire à la pinte (cheuler, en ancien patois dijonnais [traduction discutable : infra]) ;
Je les ai vus en me cachant derrière un buisson (« rebeuiller » : regarder sans être aperçu).
C’est un curieux spectacle. Mais, ce qui est plus merveilleux, je les ai vus chanter, et je les ai imités (« rechignés »).
Enfin ils se sont mis à danser, et moi-même ai conduit la Ronde (« revirer » : exécuter et régler la danse circulaire).
Un tel acte est effroyable. Que le Seigneur nous pardonne !»
Notre éminent compatriote, Edouard Estaunié, voit en cette pièce un « retour de sabbat ». L’air est une parodie du Dies irae liturgique, ce qui permet, malgré l’absence du VIe degré de l’enrôler avec certitude sous la bannière du mode de RÉ.
C’est là une des plus anciennes chansons du recueil. [Patois et locutions du pays de Beaune, page 207. Air n°17] »

Pour recevoir tous les mois par mail l'actualité des Langues de Bourgogne...
...inscrivez-vous* au Jaicaissou, la Newsletter de chez nôs !

*En validant votre inscription, vous acceptez que Langues de Bourgogne mémorise et utilise votre adresse email dans le but de vous envoyer des emails d’informations. Conformément au “Règlement Général sur la Protection des Données”, vous pouvez vous désinscrire à tout moment en écrivant à languesdebourgogne@gmail.com

Et si on prenait contact ?

This site is protected by reCAPTCHA and the Google Privacy Policy and Terms of Service apply.