Ce projet a été réalisé dans le cadre des « 80 ans de ma mère : artistes à domicile » à l’initiative du Téatr’éprouvète.
VIÉLEU. : On appelait ainsi ceux qui jouaient les airs des noëls sur la vielle pendant les avents de Noël, dans les rues de Dijon et aux portes des habitants – Vocabulaire raisonné et comparé du dialecte et du patois de la province de Bourgogne – 1870
FOUACE. Vieux mot français encore usité en Bourgogne. C’était une sorte de galette cuite sous la cendre… Dans notre région, on faisait des fouaces Je jour de Noël. En souvenir de cet ancien usage, le pain bénit distribué aux fidèles à la messe de ce jour était mélangé d’anis verts. Cet usage a cessé, dans notre ville de Beaune, depuis une cinquantaine d’années… Les pains jaunes, confectionnés à Autun pour les grandes fêtes et notamment pour la Saint Ladre, ne sont autre chose que des fouaces : on les fabrique avec de la pâte sans levain, des anis verts et du safran – Patois & Locutions du Pays de Beaune – 1891
FOUESSES – pains ou gâteaux que les parrains et les marraines donnent à leurs filleuls, le jour de Noël, comme étrennes. – Voiqui que beintôt en beilleré les fouesses. – C’â que, mouai, i ai deux fillots, et, bein entendu, en me faut deux fouesses. – Patois de Sainte-Sabine – 1909
GREÙBE, s. f., souche, grosse bûche, fragment de tronc, que l’on choisit pour mettre au feu avant la messe de minuit, qu’on arrose de libations de vin, devant laquelle on réveillonne en chantant des Noëls, et qui pisse bonbons et friandises pour les enfants sages. On dit à un enfant lourd : « Te n’bouges pas pus qu’eùne greùbe » et d’une personne grosse et molle : « La grosse greùbe ! » – Dictionnaires du langage populaire Verduno-Chalonnais – 1896
PEÛCÈLE, s. f., pucelle ; Il n’est pas de Noël où ce mot ne se trouve employé pour désigner la vierge Marie. – Dictionnaires du langage populaire Verduno-Chalonnais – 1896
BOITEUSER. v. – Boiter : « Il ne faut pas, entre les deux Noëls, c’est-à-dire entre le 25 décembre et le 1er janvier, enlever le fumier des étables, attendu que cela fait boiteuser les vaches. » (M Jossier, p.l8) – L’parler d’cheu nous – Lexique du patois de la Puisaye – 2001
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